Bret_Zelle Nouveau
Nombre de messages : 4 Localisation : EN UNA PARTE DEL MUNDO Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: L' INCONTOURNABLE: Mille Morceaux de James Frey Lun 10 Avr - 22:06 | |
| James Frey... ce nom m'était inconnu il ya de cela encore quelques jours... James Frey et pourtant la lecture de son premier roman Mille Morceaux allait avoir un impact considérable sur ma personne, car qui lit Frey ne peut rester de marbre... Il est sans doute l'un des plus grands écrivains de notre époque: Bret Easton Ellis dit de son livre qu'il est "essentiel", on s'en remettra à son jugement car Mille Morceaux est l'histoire d'un cauchemar et d'une prise de conscience, d'une maladie et de sa guérison, l'histoire d'une vie entre d'autres vies... La légèreté des mots, leur simplicité et parfois leur dureté ne font qu'amplifier ce témoignage touchant!on adorera et on s'en souviendra Bret_Zelle Pour en savoir plus: http://ecrits-vains.com/critique/bontour73.html"Rage et sensibilité, force et faiblesse caractérisent le récit de James Frey, "Mille morceaux". A coup sur, le plus juste et le plus violent récit jamais écrit à ce jour sur la dépendance et le retour à l'abstinence." " Alcoolique, toxicomane et criminel " telle est la description que fait James Frey de lui-même dix ans auparavant. Dans son récit âpre, parfois halluciné, le jeune homme de trente trois ans ne cache rien de la rage, du mal être qui le conduisent un beau jour où il n'a vraiment plus rien à perdre à la clinique Hazelden dans le Minnesota. En effet, " posé " ivre mort dans un avion avec " quatre dents de devant en moins, un trou dans la joue, le nez cassé, les vêtements couverts de " d'urine, de vomi, de sang " ; personne à commencer par lui, ne lui donne encore un jour à vivre. Ses débuts à la clinique où il est accompagné par des parents tout à la fois désespérés, coupables et dégoûtés, commence sous le signe de la violence inhumaine du sevrage : Il a les nerfs détruits par le delirium tremens. L'esprit ruiné par la " dévastation, les dégâts infligés à lui-même et aux autres ". Le corps épuisé par une nausée permanente qui le conduit à affirmer que " les WC, aussi loin qu'il se souvienne ont toujours été son meilleur Ami et son pire Ennemi ". Supplices qui l'amènent à implorer de la coke, de l'alcool, du crack, de la colle, du PCP ; n'importe quoi dès le réveil. Pour survivre tout simplement, comme il le fait depuis qu'il a dix ans." | |
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